Le samedi 4 octobre 2025

Votre Fédération de la Creuse
Le Seigneur des Anneaux
"Le cor de Helm mes amis, va retentir dans le gouffre une dernière fois !
Voici venue l’heure de tirer l’épée ensemble ! Cruauté, réveille-toi ! Qu’importe le courroux, qu’importe la ruine et que l’aube soit rouge ! Pour Eorlingas !"

Commencer une chronique par un copier‑coller était pour moi le chemin le plus simple pour vous parler d’une œuvre considérable, que je suis incapable de résumer par manque de culture — et qui pourtant se résume à un seul titre (ce qui est totalement erroné) :
Le Seigneur des Anneaux.
Et l'expression "La partie immergée de l'iceberg" n'a jamais eu autant de sens que pour cette mythologie.
Car effectivement "mythologie" est le terme exact au sens littéral !
Selon Le Robert "mythologie":
Ensemble des mythes des légendes (propres à un peuple, à une civilisation, à une religion).
Tolkien n’a pas seulement créé une histoire romanesque : il a façonné un monde. La Terre du Milieu.
Un monde où chaque peuple possède sa propre langue, ses traditions, ses croyances.
Et ce qui fascine, c’est que certaines de ces langues — comme le Quenya, la langue noble des Elfes, inspirée du finnois — sont si complètes qu’il est possible de les apprendre et de les parler dans notre monde réel.
Ainsi, Tolkien ne se contente pas de conter : il offre une porte vers une culture vivante, transmissible, et intemporelle.
Fortement inspirée des religions païennes comme les mythes nordiques et celtes, cette œuvre nous ouvre une voie à l'identité européenne. Que ce soit à travers les livres ou les films devenus cultes pour le grand public.
Car si Peter Jackson, pour des raisons scénaristiques, a modifié l’histoire de certains personnages — ce qui a profondément déplu aux admirateurs des livres — il leur a aussi donné un visage.
Un visage qu’il m’est bien difficile d’oublier lors de mes relectures, post‑visionnage.
Un visage qu’il m’est bien difficile d’oublier lors de mes relectures, post‑visionnage.
Toutefois comme nous l'avons survolé -et de très très haut- l'univers de Tolkien ne se résume pas à des adaptations hollywoodiennes aussi populaires qu'elles soient. Les historiens s’accordent sur un point : l’œuvre de Tolkien dépasse le cadre du simple divertissement, tout en nous divertissant. Elle ancre le lecteur et le spectateur dans un monde — certes imaginaire — mais d’une cohérence et d’une profondeur telles qu’il devient presque concret. Si il y avait un wokisme de droite, cette mythologie contemporaine serait enseignée dans les écoles en cours d'Histoire. Mais rassurez-vous Aragorn n'est pas encore invité à expliquer le sens du respect et de l'honneur à nos enfants.

Sébastien
Votre Fédération de la Creuse