Culture cinématographique.
Il arrive parfois qu'il se produise des miracles, sans que l'on ne s'en rende compte. En 2000 environ j'insérais dans le magnétoscope un film dont j'en avais vaguement entendu parler. Les avis étaient des trucs du style: "un bon film", "génial" ... etc. Rien de nouveau en somme. Car les années 90 dignes héritières des années 80 nous ont abreuvés de films tellement audacieux, diversifiés et de qualité que beaucoup d'adolescents et de jeunes adultes devenaient cinéphiles par la force des choses. Nous avions une culture cinématographique acquise sur le tas.
Et quel tas !
Vous ne vous reconnaissez pas dans un robot qui resurgit du futur (à poils en plus) pour sauver le monde mais plutôt dans un vampire ? Facile changez de rayon (du vidéoclub) et saisissez-vous du Dracula de Coppola.
Mais revenons au sujet de la chronique.
Quel miracle ? Et bien celui de ne pas avoir été spolié ! Il s'est passé 5 ans entre la sortie film et mon premier visionnage. Et personne ne m'a révélé les clefs de l'intrigue. Est-ce un miracle ou c'est le fait de crouler sous des chefs-d'œuvre qui nous ont tant blasés que l'on n'en parle plus ?
Je ne vous raconterais rien du film ou presque. Je m'en tiendrais à ce seul conseil si vous décidez de le regarder. Contentez-vous de le faire. Car la moindre révélation pourrait tout gâcher.
La version française est impeccable, les dialogues sont formidablement traduits et Cocorico on y retrouve même une citation de Charles Baudelaire.
Je ne peux m'empêcher de citer un passage :
Keaton répétait tout le temps : " Je ne crois pas en Dieu, mais j'avoue qu'il me fait peur ". Et bien, moi je crois en Dieu et la seule chose dont j'ai peur c'est K...
Sébastien
Votre Fédération de la Creuse