Le lundi 14 avril 2025

A la découverte de Charles Bukowski (auteur de romans, nouvelles, poésies).

Malgré les bides interstellaires à répétition des œuvres wokes, comme Blanche-Neige ou Toutes pour une (remarquez le subtil et très original jeu de mot), le wokisme tel le chevalier amputé de Sacré-graal, continue de nous combattre avec un acharnement si agressif, que l'on pourrait se demander : " Le wokisme ne nous serait-il pas imposé ? Mais ne soyons pas complotistes. Dans le pays des droits de l'homme, une telle pensée devrait être d'ailleurs interdite et punie par la loi. 

Mais, si comme moi, vous êtes un méchant droitard et que vous êtes épris de liberté, j'ai pour vous un auteur et son œuvre qui malgré qu'elle soit considérable, est très méconnue. 

 Ladies and gentlemen let me introduce Mister Charles Bukowski.

 

 

En 1978 Charles Bukowski grâce à Cavanna (un des membres fondateurs de Charlie Hebdo) faisait une apparition remarquée sur le plateau d'apostrophes de Bernard Pivot. Emission littéraire phare de ces années où dans le même temps le Général Bigeard et Brassens pouvaient échanger avec courtoisie et culture, leurs points de vue bien évidemment différents. Je vous laisse la surprise de découvrir le fameux  "Bukowski  je vais te foutre mon poing sur la gueule. Rhooo c'est pas vrai."

L'œuvre de Bukowski est composée de poèmes, de courtes nouvelles ou de romans courts. Il y est bien souvent le héros de ses propres histoires à travers les personnages de de Hank, Buck ou Chinaski. Il y décrit son quotidien de prolétaire américain, les piaules miteuses et l'alcool bon marché qui ruine sa santé. Et les femmes. Dans ces histoires qui sont parfois fantastiques (dans le sens surnaturel), comme Pulp ou la nouvelle « Le petit ramoneur » tiré du recueil « Conte de la folie ordinaire », il n'y a pas de place aux euphémismes. Tout y est écrit de manière simple et naturelle. Sa femme ne va pas aux toilettes, elle va chier tout simplement. 

Lire Bukowski c'est découvrir la dure réalité du prolétariat américain des années 70 sans fioriture, sans excuses. T'es malade ? bah crève ! Tu te crois en France ou quoi ?

Lire Bukowski c'est l'humain mis à nu.              

Je vous conseille dans un premier temps le recueil de courtes nouvelles: " Au sud de nulle part" et en particulier la tragi-comique nouvelle Maja Thurup.

 

 

Je vous laisse avec quelques citations de Charles et un poème.

La différence entre une démocratie et une dictature, c'est qu'en démocratie tu votes avant d'obéir aux ordres, dans une dictature, tu perds pas ton temps à voter. 

 

Contes de la folie ordinaire.

 

 

C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.

 

Women. 

 

 


Les jours s'en vont comme des chevaux sauvages dans les collines

Charles Bukowski

 

Les requins

les requins frappent à ma porte
et entrent et demandent des services ;
les voici qui soufflent dans mes fauteuils en examinant la chambre dans ses moindres détails ,
et ils exigent des actes :
de la lumière, de l'air, de l'argent,
tout ce qu'ils peuvent grappiller :
de la bière, des cigarettes, des demi-dollars, des dollars,
des pièces de cinq et dix cents,
et tout ça comme si ma survie était assurée,
comme si mon temps n'était pas compté
et que leur présence avait de la valeur.

ouai, nous avons tous nos requins, j'en suis sûr,
et il n'y a qu'un moyen de s'en débarrasser
avant qu'ils ne vous dévorent vivants :
arrêtez de les nourrir ; ils trouveront un
autre appât ; ça fait bien douze fois
que vous les engraissez -
à présent balancez-les
à la mer.

 

 

Sébastien

 


Votre Fédération de la Creuse